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TRIMITUDE

7 juillet 2006

The End

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6 juillet 2006

SUR MON ILE

Un seul regard aura suffi Captivé par ton énergie Tu changeas le cours de ma vie Entre montagnes et lagons Je suis sous ta protection Parfois douce et belle Parfois extrême et rebelle Père et mère en ta citadelle Marae, grottes et cavernes Esprits des anciens en ton cœur tu enfermes Tu donnes et reprends sans dilemme Et moi je t’aime
5 juillet 2006

UNE HORLOGE A QUATRE AIGUILLES

Si petites choses Omniprésence et forte dose Une horloge à quatre aiguilles Prévenir la faille et surproduire Un rien déstabilise Si les fondations frémissent Mis au centre d’une vie factice Un rien enlise et fragilise Si petites choses Omniprésence et forte dose Ne jamais sortir déshabillé Couverture de survie comme alibi Il se peut que vous vous trompiez Vous êtes vous déjà interrogé ? Une horloge à quatre aiguilles Prévenir la faille et surproduire Fermez les yeux, imaginez Un monde de couleur et de douceur La couleur est dans ton cœur Ressens la Elle t’illuminera Transmets la Ton peuple grandira
4 juillet 2006

TOUT AU LONG DE NOTRE VIE

Amour de ma vie Au destin non abouti Ne tombe jamais dans l’oubli Car en moi chaque jour tu vis La passion nous a guidés Nous laissant insatisfaits La raison s’en est mêlée Nos cœurs ont cessé de parler Aujourd’hui j’en porte en moi le fruit Embelli depuis, par d’autres vies Riches d’enseignements et d’amour Avec elles je grandis un peu mieux chaque jour Bénis soient les amours de toutes mes vies
3 juillet 2006

TEMPÊTE ÉMOTIONNELLE

Blocages émotionnels Peurs dissimulées Par un lourd passé Vidé de son miel Le fardeau est pesant Je m’en éloigne prudemment Il me rattrape allègrement Et m’ôte tout désir ardent Je vocifère Je tempête Rien à faire Il s’entête Je lui fais face Il est si grand Je grimace Il me reprend La douleur est immense Je la repousse violemment Elle réapparaît sournoisement Je pense à de la malchance Pourquoi moi Pourquoi maintenant Je lui ai échappé si longtemps Paralysie du Moi Je voulais vivre Vais-je survivre ? Je me languissais du bonheur Je nage dans l’horreur Qu’avez-vous mis en moi ? Pour que je souffre tant Que faire maintenant ? Pour qu’enfin cesse ces émois ? Aidez-moi à voir Objets de ma cécité Aidez-moi à comprendre Ainsi vous vous rachèterez Ne me laissez pas seul Régler votre passé Inachevé et imparfait Je n’ai pas souhaité ces deuils Aidez-moi Éveillez-moi Mais ne me fuyez pas Je ne le supporterais pas Je ne demande qu’à grandir Si tel est mon destin Ma main, il faudra tenir Et me montrer le chemin
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2 juillet 2006

TARÉ DE NAÏVETÉ

Naïveté, tare de l’humanité Diront certains bouffons Naïveté, salut de l’humanité Objecteront et salueront Les défenseurs de cette humanité L’humain n’est point Pour ces grands cartésiens Qu’une machine, ni plus ni moins, Un insignifiant outil de rien Pour leur faim sans fin. L’amour à la bourse La guerre aux courses QUE L’ON ME REMBOURSE Je suis ici pour vivre Je ne fais que survivre Je suis né pour aimer Pardonnez ma naïveté Qui saura m’initier À cette réalité Enfin me libérer De ces mièvres pensées Vous qui savez penser Venez donc me chercher Dans ma banlieue cassée Celle d’oú je suis né Pourquoi ne venez vous pas Dans notre petit état Brebis égarée je suis Objet de décret aussi Allons mes ptits gars Je saurai vous montrer Notre réalité Et vous dépuceler Naïf vous me pensiez Ignorants vous étiez L’amour n’est pas pour vous Plutôt devenir fou
1 juillet 2006

SOMMES-NOUS SI STUPIDES ?

Sommes-nous si stupides Que nous ne puissions produire Que des biens insipides ? Sommes-nous si peu libres Que nous nous laissions endormir Par un monde sans libre-arbitre ? Sommes-nous si impuissants Que nous nous laissions gouverner Par une bande de mécréants ? Vais-je me faire nettoyer Par les bons samaritains Des gouvernants ainsi offensés ? Vais-je me faire lyncher Par les grands saints esprits Des gouvernés ainsi démasqués ?
30 juin 2006

JE VOUDRAIS MOURIR

Je voudrais mourir Pour ne plus avoir à vivre Captif d’une vie sans vie Je voudrais mourir Pour ne pas devoir survivre J’étais né pour vivre Plutôt mourir Que survivre Je veux tellement vivre Sentiment de bien être Il me suffit de regarder en l’air Là-haut, je me sens si légère Ramenez- moi chez moi Prenez- moi dans vos bras Je ne veux plus rester ici-bas Monde cruel et sans amour Je te quitte sans détour Toi qui ment un peu plus chaque jour Pourquoi devrais-je rester Dans un monde peuplé D’êtres, qui ne savent pas aimer ? Pourquoi insister Pourquoi résister Je n’y suis pas obligée À quoi bon persister Il faut bien partir un jour Alors aujourd’hui ou demain Quel est mon destin ? Je ne veux pas survivre sans fin Et me nourrir de rien Du progrès, je me fiche Partout sévit la triche Avec ennui, je m’affiche Monde cruel et sans amour M’agresse un peu plus chaque jour Moi qui n’aspire qu’à l’amour Je suis si petit Une goutte d’eau dans cet océan noir Rempli de requins-marteaux Oubliez-moi Puisque vous ne m’aidez pas À me sentir vraiment chez moi Laissez- moi choir Je ne veux plus vous croire Mensonge est cette vie de déboire Je n’avais pas demandé à vivre Alors fichez- moi donc la paix Vous tous qui ne savez pas m’aimer Un jour, vous comprendrez Qu’il suffisait d’aimer Pour que cessent ces douleurs non désirées Comment vous aimer Vous qui me trahissez Vous qui m’abîmez Je pourrais vous haïr Mais je ne sais pas mentir Alors plutôt mourir Que de mal le vivre À la symphonie de l’amour
29 juin 2006

SOLIDARITÉ CHÉRIE

Solidarité tu nous as quittés Au prix d’un confort convoité Au prix de notre vanité Convaincus de notre liberté Hier amis Aujourd’hui désunis Dans l’émotion, nous partagions Les maux du corps et de l’esprit Émancipés esseulés Face aux ennuis, face à nos destinées C’est ainsi que nous avons choisi De remplir nos misérables vies Nous espérons un monde meilleur Comme par magie En honorant nos futiles envies D’humains dominés par la peur Nous pensons exister Alors qu’il s’agit de survie Nous pensons nos émotions Sans jamais les éprouver Perdus face à l’ennemi Importunés et démunis Nous tentons de récréer Un semblant de solidarité Le jeu est mystifié Le concept est contrefait Commençons par examiner Nos consciences égarées Réformons nos préjugés Partageons nos peines En toute humilité Alors la joie nous absoudra Et la solidarité renaîtra
28 juin 2006

RESPIRER

Les émotions tournent et retournent Se battre, toujours se battre Devoir être à la hauteur En tout, tout le temps Pourquoi faire ? Envie de respirer Envie de m’évader Envie d’apprendre, d ‘évoluer Sentiment que le monde est fou Batailles quotidiennes Pas envie de rentrer dans le rang N’y suis-je pas déjà ? Je crois Ce sentiment me met mal à l’aise Fatigué, énervé, envie de crier Raisonnement biaisé Réponses émotionnelles Sentiment d’incapacité Je finis par subir Au risque de mentir Comment sortir de cette spirale ? Je n’aime pas ce que je dis Je n’aime plus ce que je fais Tout est survie Où est la vie ? Sentiment d’être à part D’être à l’écart Besoin de me retrouver Besoin de me recentrer Urgence Trop de raideurs en moi Ce n’est pas moi, le Moi Celui que j’aime et qui m’aime Besoin d’amour Reprendre confiance Besoin de déposer les armes S’entourer de gens calmes Un instant, pour voir et sourire Ah le sourire, quel poème Je n’en connais plus les vers Je n’en connais plus le chemin Sans parler du rire Celui qui vient du cœur Sans détour, sans contrainte Je crois que j’ai envie de Rire et sourire À la vie Aux enfants Au monde Il faut, je dois réapprendre La vie n’est pas que contraintes, Responsabilités et compromissions Si peu de modèles alentour Envie, nécessité de voir plus loin Est-ce le bon choix ? Ne faut-il pas d’abord Commencer ici et maintenant ? Raison quand tu nous tiens Mes paupières sont lourdes Mon corps me pèse Mes jambes se dérobent Mon esprit m’échappe Je vois bien tous ces signes J’entends bien ce qu’ils me disent Et pourtant je garde en moi Le sentiment d’être prisonnier du système Je ne cesse de regarder autour J’entrevois une sortie Mais le chemin vers elle est si long Le risque est si grand Je dois me faire aider Mais qui peut avoir l’envie Et la capacité de me tenir Un peu la main, sans frein Qui ? Est-on condamné à toujours être seul Sur le chemin de la vie ? Pour pouvoir apporter de l’aide Il faut être soi-même en bonne santé Je ne suis pas aujourd’hui En très bonne santé Peu de gens autour de moi Donne le sentiment De pouvoir tendre la main Survie toujours survie Où est la vie ?
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